A LA PORTE DU PARADIS

Publié le par FRED

DEMI-FINALE. Le Petit Poucet girondin n'a pas démérité mais s'incline au cours des prolongations. Il sort la tête haute

 

16 heures pétantes, des dizaines de supporteurs s'amassent autour de la main courante pour l'entrée des joueurs. D'un côté, les verts d'Ambarès, tombeurs de Mont-de-Marsan (CFA2) au tour précédent ; de l'autre, les bleus de Dax, pensionnaires de DH, soit deux divisions au-dessus de leurs hôtes (PH). La perspective d'une place en finale galvanise les troupes et augure d'une âpre bataille.

Décomplexés

D'entrée, les Dacquois prennent d'assaut le camp local, en patrons. Ces derniers, patiemment, développent leur jeu au sol malgré le vent, mais ne peuvent conclure leurs occasions. Les Ambarésiens, quant à eux décomplexés, se projettent plus vite en attaque. Grâce notamment au duo prolifique Basto-Labadie, les numéros 10 et 8, qui par un redoublement de passes courtes sur le côté droit, s'approchent par trois fois des buts de Cesaro. Sans réussite non plus.

Fatigue

La deuxième période sera tout aussi vierge en buts. La faute aux deux portiers, Lommin pour Ambarès et le susnommé Cesaro pour Dax, qui se révèlent infranchissables. Dans le dernier quart d'heure, les locaux se délivrent et bousculent la suffisance dacquoise. Mais pour combien de temps encore ?  

Car les prolongations se profilent et la fatigue commence à toucher les organismes. Comme redouté, les Ambarésiens, jusqu'alors généreux dans l'effort, finissent par craquer lorsque l'opportuniste Chaikhali, entré en cours de jeu, profite d'un cafouillage devant les buts locaux pour pousser le ballon au fond des filets (0-1, 94e). Un hold-up, pense-t-on alors. Jusqu'à ce que les Dacquois portent le coup de grâce en toute fin de match, par l'intermédiaire du meneur de jeu Aristouy, bien servi par Chaikhali, et décrochent finalement une place méritée en finale (0-2, 118e).

 

 

  Auteur : Vincent Barros

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