UN MATCH A OUBLIER .
Un moucheron dans le lait. Ce n’est pas un coup d’arrêt mais un avertissement à moindres frais que les Saint-Paulois se sont vus infliger sur leur pelouse fétiche de la Plaine des sports, samedi soir, face à Saint-Médard-en-Jalles. Le match nul concédé face à de coriaces banlieusards bordelais ne fait pas forcément leurs affaires. Il leur rappelle que ce championnat est loin d’avoir livré son verdict, même si les Landais possèdent toujours six points d’avance sur le Bassin d’Arcachon.
Les bleu et blanc n’auront donc pas droit à l’erreur dimanche prochain chez le voisin de Tartas/Saint-Yaguen. Un derby qui vaudra son pesant d’or. Il faudra que les Saint Paulois abordent cette confrontation tant attendue dans de tout autres dispositions que samedi soir. « On est mal rentré dans le match, nous n’étions pas assez présents. En fait, il ne se passait pas grand-chose. Sur l’ensemble de la partie, ce résultat n’est pas immérité », déplorait l’entraîneur Yannick Blanchard sur le banc du vestiaire.
Un autre visage
Damien Guevel et ses coéquipiers, manquant de vivacité, se sont englués dans un faux rythme. Les visiteurs surent en profiter. Avant la mi-temps, ils ouvrirent le score sur un centre de Dubourdieu coupé au premier poteau par Cissokho (0-1, 42e). Alors que le SPS n’avait plus encaissé de but en championnat depuis le 7 janvier. « Nous l’avons recruté à Villenave-d’Ornon au cours de la trêve hivernale. On est satisfait », confiait l’entraîneur girondin David Lassarte.
À la pointe de l’attaque, Mody Cissokho et son physique de déménageur posèrent bien des problèmes à la défense saint-pauloise. La physionomie du match obligea même le technicien bleu et blanc de procéder à des changements dès le retour des vestiaires. Baptiste Pesqué et Babacar Mbaye vinrent renforcer le secteur offensif. Comme face au Stade Bordelais, la seconde période des banlieusards dacquois fut bien meilleure. « On est allé chercher le point du match nul. C’est positif », résumait Yannick Blanchard.
« Élever notre niveau »
Une égalisation obtenue par Babacar Mbaye (1-1, 67e) sur un cafouillage dans la surface visiteuse. « C’est dommage parce que juste avant, nous avions la balle de break sur la tête de Nguema sur la transversale, regrettait le coach saint-médardais. Mais le résultat est mérité. »
« Il faut que l’on soit capable d’élever notre niveau de jeu », rappelait Yannick Blanchard, en repensant à cette fin de match au cours de laquelle les Girondins se retrouvèrent en infériorité numérique, suite à la double expulsion de Mody Cissokho (74e) et Kévin Dubourdieu (80e). « Ça nous fait du mal pour les prochaines rencontres. À partir de ce moment-là, on voulait préserver ce point du match nul », avouait David Lassarte. Les Saint-Paulois, dominateurs, ne trouvèrent jamais la solution. Ils demeurent toutefois de solides leaders.
Source : Sud Ouest
Au delà du ressenti des coachs , il est impossible de ne pas signaler la prestation du trio arbitral , loin du niveau qu'exige la R1 . A commencer par l'homme au sifflet trop loin des actions pour pouvoir prendre des décisions justes ainsi que son assistant Kevin Roselier , le "chef" des arbitres landais , qui préféra se focaliser sur les attitudes du banc landais plutôt que de signaler les fautes d'antijeu du camp girondin...