UN SOUVENIR INOUBLIABLE .

Ils ont vendu chèrement leur peau. Les Vincentiens ont quitté la Coupe de France la tête haute samedi soir, rejoignant les vestiaires sous l’ovation du public venu très nombreux et en traversant une haie d’honneur organisée par les joueurs du Bassin, tout heureux de sortir indemne de cet « estrabuc ». Car Mathieu Vieira et ses copains les firent douter tout au long d’une rencontre qui s’acheva par une séance de tirs au but qui leur fut fatale, malgré les arrêts décisifs de leur gardien Paul Aimé. « Ce que nous avons réalisé est au-delà de nos espérances. C’est le moins pire des scénarios… Nous étions bien en place, ce que nous avions travaillé a été respecté », se félicitaient David De Sa et Laurent Pueyo, les coachs de la formation de Saint-Vincent-de-Paul. Les Landais passèrent en effet encore tout près d’une énorme performance face à l’équipe de Régional 1. « Nous sortons par la grande porte, même si on est déçus », ajoute Henri Reis, le président jaune et noir, des larmes au fond des yeux. L’écho des exploits réalisés lors des tours précédents face à des adversaires de R2 avait certainement résonné jusque sur les bords du Bassin. Bien que souvent en possession du ballon, les Arcachonnais se méfiaient visiblement comme de la peste de ces diables de Landais, capables sur un simple contre ou un coup de pied arrêté de faire sauter la banque. Une nouvelle fois, comme face aux Croisés de Bayonne, les Vincentiens ont ouvert le score en fin de première période alors que les visiteurs avaient failli plomber l’ambiance sur une tête de Giuliani (26e) qui trouva le poteau de Paul Aimé. Un coup franc, frappé de la droite par Renaud Dupéré fut prolongé dans les filets de Malandre par Jérôme Bouchez (40e).