Pour les footeux du coin et pour tous ceux qui ne supportent pas la langue de bois .
DES SOLUTIONS A TROUVER TRES VITE !
Publié le
par FRED
Affichant des lacunes tant techniques que tactiques, le Saint-Paul Sport a été de nouveau battu (0-3) sur sa pelouse par une formation d’Onet-le-Château plus aguerrie ce samedi 7 octobre
Plié en deux minutes. Il n’aura fallu qu’une poignée de secondes aux Castonétois pour éteindre prématurément les lampions de la Plaine des Sports. Comme une petite tornade qui s’est subitement abattue sur le onze saint-paulois, terrassé par une tête plongeante de Léo Fournier (34e), qui effectuait ses grands débuts en N3, et une jolie frappe à ras de terre signée Pierre Ruffaut (37e), dont c’était le retour à la compétition.
En fin de rencontre, Lino Ricci (90e), lequel venait d’entrer en jeu, porta le coup de grâce. Mais à cet instant du match, les dés étaient déjà jetés. Et les illusions landaises envolées. Pourtant, la victoire de la semaine dernière face aux Genêts d’Anglet (1-0) laissait espérer des lendemains plus sereins. Une dynamique enfin lancée. Mais ce succès n’était finalement qu’un modeste feu de paille vite circonscrit par des Aveyronnais qui, à défaut d’être géniaux, firent preuve d’une solidarité sans faille ainsi qu’une redoutable efficacité.
« Nous avions besoin de nous rassurer car notre début de saison est relativement compliqué, avouait le coach d’Onet Yoan Boscus. Je suis surtout satisfait de notre première mi-temps. »
Triste bilan
Une première période au cours de laquelle les hommes de Ludovic Pollet subirent les événements. Empêtrés dans leurs erreurs tant individuelles que tactiques, Jean Christophe Bouet et ses copains furent incapables de contenir les offensives des joueurs de l’Aveyron.
Des visiteurs qui appliquèrent scrupuleusement le plan de jeu défini par leur coach : « J’avais demandé que l’on aille chez eux en les forçant à jouer long. Avec le risque, en s’exposant de la sorte, d’être en mesure de marquer. Ce soir, tout a parfaitement fonctionné. »
Des Aveyronnais bien aidés par la passivité des Landais. Après la citronnade réparatrice, Ludovic Pollet modifia son schéma tactique en revenant à un 4-3-3 plus classique. Max Hilaire put ainsi monter d’un cran, et Damien Guevel, de retour de blessure, retrouva son poste de prédilection dans l’axe central.
Mais ce système fut contrarié par la blessure au dos de Max Hilaire, contraint de quitter le terrain. La rentrée du rapide Antoine Récizac n’eut pas non plus l’effet escompté. Un secteur offensif une nouvelle fois bien trop timoré à ce niveau pour déstabiliser une défense visiteuse aux aguets. Une inefficacité chronique attestée par une « stat » effrayante : les Saint-Paulois n’ont plus inscrit le moindre but en championnat depuis 270 minutes.
Pendant ce temps, le onze landais a encaissé la bagatelle de 9 buts. Lanterne rouge de sa poule, le SPS présente aussi un bien triste bilan à domicile : trois défaites en autant de matchs. Il est donc temps de tirer la sonnette d’alarme alors que se profilent dans un proche horizon une rencontre de Coupe de France, mais surtout la réception d’Albéres-Argelés, le 21 Octobre prochain , au titre de la 6e journée de championnat