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Publié le par FRED

Les Saint-Paulois ont conclu leur folle semaine par une victoire à Podensac (0-2) ce samedi 20 mai. Ils joueront un match décisif pour la montée en National 3 à domicile face à l’Arin Luzien le 3 juin prochain

Ils y sont presque. En s’imposant samedi soir sur la pelouse de Podensac, le SPS s’est rapproché de la terre promise. Pour accéder à la N3, il leur suffira de battre l’Arin Luzien sur le carré de verdure de la Plaine des Sports, lors de la dernière journée de championnat, samedi 3 juin à 18 heures. Pendant ce temps, le Bassin d’Arcachon, qui a aisément disposé d’Hiriburuko Ainhara, se déplacera à Cestas.

« Nous avons notre destin en main. Nous n’avons pas à regarder ce que font les Arcachonnais, prévient le président Vincent Jacquemain. Il faut que nous battions l’Arin Luzien qui est déjà maintenu. Nous aurons ainsi mérité ce qui nous arrive. »

« Nous achevons une semaine complément folle, surtout au niveau émotionnel, confesse le coach Yannick Blanchard. Il y a eu ce nul du Bassin d’Arcachon à Podensac (0-0), mercredi soir, puis notre victoire en finale de Coupe des Landes, le lendemain, avec un retour entouré de tous les supporters. C’était fantastique. Et pour finir, ce succès face au FC Graves qui nous permet d’espérer. »

Une pause méritée

En quelques jours, les Grands Dacquois l’ont emporté à deux reprises en terrain hostile, au Stade Bordelais (1-0) puis à Podensac (2-0). Des scénarios qui n’étaient pas écrits d’avance. Samedi soir, sur une pelouse bosselée, les landais ont dû prendre leur mal en patience avant de trouver l’ouverture grâce à André Lagui (71e) et de clôturer le score par Damien Guevel (84e) .

« Nous aurions pu nous mettre à l’abri beaucoup plus tôt, mais nous avons manqué d’efficacité offensive, même si ce fut un match bien maîtrisé », résume l’entraîneur saint-paulois, lequel « a effectué un excellent coaching », se félicite Vincent Jacquemain.

Les Landais, leaders du championnat, auront quinze jours pour préparer leur confrontation face à l’Arin Luzien à la Plaine des Sports. « Cette pause est bienvenue car mes joueurs sont vidés, tant physiquement que psychologiquement. Mais ils sont soulagés », conclut Yannick Blanchard, qui vivra le 3 juin prochain, avec l’ensemble du club bleu et blanc, une soirée historique.

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