AMBITION ET REALISME .

Publié le par FRED

À mi-saison, les Saint-Paulois, deuxièmes de leur poule de Régional 1, sont toujours en course pour la montée, même s’ils doivent composer avec la concurrence du Pau FC, aux moyens démesurés

Avec 27 points au compteur en Régional 1, le Saint-Paul Sport pointe au deuxième rang du classement à la mi-saison. Un très bon départ, en somme, même si les Saint-Paulois ont eu un peu de retard à l’allumage. «on a eu un début de saison compliqué, admet le président Vincent Jacquemain. C’était chaotique avec des blessés et une élimination dès notre premier tour en Coupe de France, alors qu’on avait des ambitions dans cette compétition. » Après ce départ compliqué, le tournant s’est finalement opéré lors de la troisième journée avec une victoire à Marmande (0-2). « Depuis ce match, on est sur une série de huit victoires en dix rencontres. Il y a vraiment une émulation et une équipe s’est créée. Des jeunes qui n’avaient encore jamais joué avec la R1 ont su saisir leur chance, bien épaulés par des anciens comme Ngolo Diarra. J’ai un groupe très investi », explique avec satisfaction l’entraîneur Yannick Blanchard.

« Pas les mêmes armes »

Cette série, ponctuée par une dernière victoire face à Cestas (2-1), a permis au SPS de recoller au peloton de tête. Une position à la mi-saison qui permet au club landais de jouer véritablement la montée à l’échelon supérieur. Il y a cependant un obstacle de taille : la présence de l’équipe réserve du Pau FC, club de Ligue 2. Avec 33 points au compteur, elle fait figure de grande favorite pour l’accession en National 3, grâce à son effectif surdimensionné pour le R1. « Si on était dans une des deux autres poules, on serait premiers », déplore Yannick Blanchard. Il n’est toutefois pas question de faire un quelconque complexe d’infériorité : « Ça sera compliqué, on ne se bat pas avec les mêmes armes parce qu’ils ont un effectif riche et des joueurs qui ne font que du football. Cependant, on a vu là-bas, malgré la défaite (3-1), qu’on pouvait faire jeu égal. On n’a pas envie de lâcher, on va tout faire pour les embêter le plus longtemps possible ».  Pour assouvir ce réel objectif de monter au niveau national, le président n’a pas lésiné sur les moyens : « On est en train de tout mettre en œuvre pour y parvenir ». L’arrivée de Yannick Blanchard, il y a deux saisons, avait été un premier acte marquant. « Je savais que pour grandir, il nous fallait un vrai manager sportif. J’ai alors pensé à Yannick Blanchard, qui entraînait Pontivy en National 3, et il a été rapidement réceptif à notre projet. C’est la preuve que le club de Saint-Paul a une aura nationale », indique Vincent Jacquemain.

La formation progresse

Il a ensuite été question de renforcer l’équipe première. Un certain nombre de joueurs sont arrivés à l’intersaison, dont le jeune gardien Patrick Trindade, en provenance du Pau FC. Le président est également très fier d’avoir accueilli Ritchie Ruiz : « C’est un jeune joueur américain qui nous a rejoints pour la saison en provenance d’une académie MLS à Salt Lake City. Il est très heureux de faire partie de l’équipe première et d’apprendre notre culture footballistique. C’est en plus devenu un élément majeur du dispositif de l’entraîneur ».  Il ne faut pas oublier le point central du projet saint-paulois : la formation, domaine également piloté par Yannick Blanchard, très satisfait des dernières avancées. « On a ouvert deux sections sportives dans le collège et le lycée de la ville. Puis surtout, mardi dernier, on a reçu le label de formation excellence. Ça montre qu’on fait du bon boulot avec les éducateurs et les bénévoles, mais il ne faut pas s’arrêter là. » Personne n’en a envie au SPS.

Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article